Chers amis,

Il y avait dans le dernier éditorial, comme quelque chose de tendre, d’émouvant. Il y avait une grande dame que l’on conduisait au Panthéon parce que durant toute sa vie qu’elle avait mérité cette place par sa manière d’être, simplement… Et pour tout le monde cela allait de soi…la foule nombreuse qui l’accompagnait semblait dire comme moi, que ces instants constituaient un événement qui resterait longtemps gravé dans nos mémoires.

J’ai eu l’impression pour ma part, de voir l’humanité entière réunie devant moi…sans bouger.  Et toutes, et tous nous étions là dans une attitude de respect, figés, sidérés.

Mais les jours se suivent, ils sont nombreux … tellement qu’on ne s’aperçoit pas toujours, pas souvent… des changements quelquefois profonds qui les affectent.

Depuis un certain temps, ici et là (et même un peu partout) l’on voit se manifester des rassemblements hostiles à la vaccination contre toutes les formes de covid, et ceci en vertu de la liberté qui est due à chacun de vivre comme il le souhaite et suivant ses convictions.

Ne nous trompons pas ! Il est bien certain pour moi comme pour la toute grande majorité sans doute, que cet acquis est l’un des plus important au niveau humain.

Pourtant, au point où nous en sommes arrivés j’ai l’impression  d’avoir atteint le paroxysme du chacun pour soi.

Ainsi, l’infime petit risque que constituait l’injection du vaccin était devenu une situation de dilemme où le principe du « lui ou moi » devait être pris en compte.

Des foules dans les rues pour venir contredire (pour des raisons politiques ou de crainte)  ce qui paraît le plus naturel : le principe d’aide à ses proches. 

D’un seul coup, l’état était devenu policier, tout était mis en question y compris l’avis de personnes les plus compétentes.

Tout était politique, il s’agissait de ne pas s’en laisser dire.

J’ai moi-même hésité, pas longtemps bien sûr, c’était une question de choix de produit. Mais le jeu en valait la chandelle : immunité collective ou l’on n’en sort pas.       

Il existe bien sûr des cas spéciaux que l’on ne pourrait inclure… Ceux-là se reconnaîtront.

Mais chacun de nous pourrait faire simplement, fraternellement, solidairement, gentiment, humblement ce que nous dictera notre conscience et sans doute notre fierté d’être laïcs.

Ne trouvez-vous pas ?

Merci une fois encore d’avoir eu la patience de me lire

                                                                                                                                                                                Francis.                                                             

En parallèle à la Bourse aux livres

Rendez-vous le 6 mars 2022 de 10h à 16h

Dédicace des livres de Francis Cornet.

Bien que Doté d’une intelligence qui lui aurait permis des études probablement supérieures, c’est après des humanités et une formation en électricité que Francis Cornet se chercha quelques temps. Il en était à l’époque de l’adolescence et opta finalement pour la voie du cheminement : apprentissage, compagnonnage, maîtrise.

D’abord engagé aux éclairages et décors du théâtre national de Belgique à Bruxelles, il entama une nouvelle formation en restauration et garnissage de meubles qui le mena à une carrière d’indépendant qui dura quinze ans.

Il s’inscrit alors à l’examen du CAP pour pouvoir enseigner son métier et entra dans l’enseignement qu’il quitta à l’âge de la retraite.

Pendant toute sa vie F.C. a entretenu cette envie d’écrire qu’il n’a pu assouvir qu’à l’âge de la retraite en 2005.

Depuis, Francis Cornet est l’auteur (avec deux amis) de cinq brochures historique sur le XXème siècle à Hamoir puis il poursuit avec quatre pièces de théâtre qu’il écrit et met en scène, et puis un recueil de poèmes édité chez Baudelaire a Paris, un roman sorti aux éditions Fawkes et encore, de trois autres romans et romans-essais aux éditions « Le livre en papier ».

Son sixième ouvrage est actuellement sur la table de travail.          

Et coule le Néblon

Maison d’édition Fawkes
Auteur : Francis CORNET
Auteur de bon nombre de nos éditoriaux, il écrit depuis longtemps des poèmes, des nouvelles, des romans, des pièces de théâtre et prochainement, un essai. En ce qui concerne son nouveau roman, son éditrice et lui ont choisi notre Maison pour en faire la première présentation.

La Seconde Guerre s’abat sur la Belgique, envahissant de son spectre noir jusqu’aux plus petits villages, tel Hamoir. Par un soir de détresse, un déserteur, Martin, frappe à l’huis de la boulangerie, en quête d’un peu de chaleur humaine. Il se dissimule dans la sous-pente jusqu’à l’armistice, offrant son labeur aux deux artisanes en échange du gîte et du couvert.
Imperturbable aux évènements dramatiques vécus par les hommes, le Néblon continue de creuser son lit, témoin de l’idylle de Christine et de François, secrète au point que les deux enfants se convainquent que « c’est pour de rire ».
Le temps poursuit sa course, les gens se perdent de vue, vieillissent.
Mais la vie, toujours surprenante dans le destin qu’elle nous réserve, refleurit un jour où les humains ne l’attendaient plus…

Le livre est disponible à la Maison de la Laïcité

Editorial J112 Bonne année 2022

Chères amies, Chers amis,

Une année passe vite, très, trop.

Je vous souhaite que celle-ci soit en tout cas apaisante pour votre santé.

Tout compte fait, j’ai bien fait d’attendre quelques heures avant d’entamer cette page.

J’ai regardé, comme vous peut-être, l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon.

C’est d’elle vous le devinez, qu’il sera question dans ces lignes et peut-être aurez-vous pensé comme moi que la personnalité profonde de cette femme hors du commun, les qualités qui la caractérisaient sont bien proches de celles que nous souhaitons promouvoir ou même

éventuellement acquérir.

Si l’on veut bien faire abstraction du faste de la cérémonie et des divers superlatifs qu’il convenaient de déployer en cette circonstance et dont nos amis sont friands (ne les blâmons pas, nous aussi) quelque chose restait présent tout au long du parcours et des différents discours.

Ce quelque chose, c’est précisément les qualités laïques qui l’ont habitée depuis sa naissance.

Cette femme (j’ai envie de dire : cette amie) qu’elle soit américaine née dans un bled miséreux du Missouri ou française originaire de la charmante région périgourdine

 n’a aucune importance pour nous. Bien sûr, l’immense sympathie qui se dégageait du personnage nous charmait ; mais c’est dans les actes dont est parsemé son parcours que se trouve l’exemple. Elle était citoyenne du monde et même si la célébrité dont elle a joui durant une grande période de sa vie en a fait un personnage connu, elle devait bien peu se soucier du lieu de naissance ou des conditions dans lesquelles ses amis avaient vécu.

Toutes et tous les humains étaient ses amis au sens noble, sans distinction de couleurs ou de nationalité et avec toute l’affection qu’elle avait en elle et qu’elle a toujours voulu partager.

Voilà chère Amie, cher Ami, c’est ce que je voulais vous dire après avoir regardé ému et admiratif ce qui me semblait nous rapprocher

Merci de m’avoir lu.

Francis.