Atelier “Rempotons nos orchidées

Des orchidées.

Un grand merci à José Delré pour ce résumé et sa gentillesse.

Près de 500 espèces d’orchidées en Europe ? Elles sont discrètes et vivent en des lieux peu fréquentés. La plus « connue »,le Cypripédium est alpestre.

Les plus commercialisées sont exotiques telles les Phalaenopsis, les Oncidiums, les Dendrobiums, les Cambrias, Les Cymbidiums et jadis, les Cattleyas.

Les espèces botaniques sont protégées, et restent sensibles aux variations climatiques de leur milieu d’origine. (photo-, thermo- et hydro-périodisme)

Les variétés hybrides sont peu sensibles aux périodismes, leurs floraisons sont plus abondantes (par la sélection) et de plus longue durée. (faible fertilité)

ESPECES BOTANIQUES ESPECES HYBRIDES
Récoltées dans la nature puis cultivées par des spécialistes Produites par des croisements intergénériques et interspécifiques ou des techniques mutagènes.
Petites fleurs fécondes Plus grandes fleurs
Floraisons courtes Floraisons longues voire répétées
Vite fécondées par les insectes Fécondation peu probable (hybrides et absence d’insectes fécondateurs)
Existence liée à leur biotope. Existence due aux Orchidophiles
Phases végétatives et génératives courtes. Croissance et floraison élégantes parfois toute l’année
Appréciées des seuls spécialistes et amateurs. Multipliées industriellement.  
Peu ou pas commercialisées. Hypercommercialisées
Très sensibles aux périodismes PHOTO – THERMO – HYDROPERIODISME. Faible sensibilité aux périodismes dûe aux hybridations et mutations.

Les soins à la maison

  • Beaucoup de lumière, mais pas le soleil direct de mi-mars à fin septembre.
  • Les nébulisations d’eau tempérée les boostent au réveil de la croissance.
  • Tuteurer ou non ? Un choix, pour le transport d’abord, …

Les engraisUniquement en phase de croissance, le lendemain d’un arrosage (avec de l’eau de pluie), donc jamais pour des plantes en repos.

  • Deux  fois par mois, de mars à septembre, avec des engrais « orchidées »
  • Les engrais « feuilles » durant les jours croissants (de mars à fin juin), les engrais « fleurs » durant les jours décroissants (de juillet à fin septembre).

Les empotages … dans des pots un peu plus grands que celui d’origine, utilisé pour la commercialisation.

des monopodiales (Phalaenopsis, …) qui grimpent sur les troncs des arbres,

  • couper la partie morte des tiges et racines sèches,
  • placer la plante au centre du pot, transparent pour les monopodiales.( en italique ci-dessus)
  • remplir avec un substrat brut, (petits morceaux d’écorces dont celle du Pin, fibres de cocos, morceaux de tourbe) …qui retiennent l’eau modérément.
  • tapoter pour que le substrat s’introduise entre les racines, (sans tasser)
  • nébuliser le feuillage et couvrir avec un sac translucide durant 2 semaines.

des sympodiales (Paphiopedilum, …) qui rampent sur le sol dans la litière,

  • enlever les parties anciennes, jaunies et parfois fanées, qui ont jadis fleuri,
  • placer la plante contre une paroi du pot, les nouveaux bourgeons orientés vers le centre,
  • le substrat contiendra 2/3 du précédent et 1/3 d’un bon terreau universel.
  • tapoter pour que le substrat s’introduise entre les racines, (sans tasser)
  • nébuliser le feuillage et couvrir avec un sac translucide durant 2 semaines.

Multiplication des Orchidées.

  • Les semis symbiotiques et a-symbiotiques sont réalisés par des spécialistes.
  • Les boutures et divisions sont pratiquées par les collectionneurs.
  • La micro-propagation est généralisée, mais chez les spécialistes.
  • Les mutagènes physiques et chimiques sont le fait de chercheurs.
  • Une application d’une « pommade » contenant de la cytokinine (hormone) sur des bourgeons latents peut stimuler leur réveil des bourgeons latents des hampes florales, et le développement d’une petite plante ou KEIKI.         Il suffira de la détacher et de la rempoter, une fois équipées de racines.

Les parasites. On est très démuni face aux maladies qui sont rares et peu caractéristiques, donc pas toujours identifiables. Les pesticides étant interdits, certains proposent des remèdes naturels :

  • Cannelle à infuser à froid une cuiller à soupe de dans ½ l d’alcool (70%) durant 1 jour. Ce serait un bon fongicide, insecticide et acaricide. ( ?)
  • Noix de muscade à saupoudrer la surface du substrat : mêmes usages. ( ?)

Insectes et acariens : isoler les plantes dans un petit local avec un diffuseur insecticide (moustiques) durant quelques heures. (en restant présent)