Éditorial de l’été

Chères amies et amis lecteurs,

On a toujours quelque chose à échanger.

Parfois ce sont des pensées optimistes, parfois, elles le sont moins. Dans ce cas, on hésite à les partager : « Garde ça pour toi, ce n’est que ton avis. »

Il y a néanmoins un sujet sur lequel nous serons tous d’accord :

Où allons-nous et quel est l’avenir de nos enfants ou petits enfants.

Bien sûr, nous les chérissons et nous sommes tentés de leur offrir des moyens au moins égaux à ceux que nous avons eu pour construire notre bonheur, notre équilibre, notre vie.

Ne faudrait-il pas parler de ces moyens-là, que nous considérons comme vitaux pour chacune, chacun d’entre nous, les analyser si cela est encore possible,  sans revenir de manière sempiternelle sur le confort physique, la vie sociale qui consiste à être conforme à la dernière mode des loisirs, de la consommation, le bien-être illusoire de l’autosatisfaction ?

Et puis, de refréner en soi, ce laisser-aller qui nous entraîne progressivement à penser, à réfléchir, à projeter comme de bons petits (ou gros) consommateurs.

Nous savons toutes et tous que l’hyperconsommation ne nous aidera pas à trouver la sérénité intérieure que seul peut acquérir,  celui qui est arrivé à tracer les contours  de son bonheur et l’obtient parce qu’il le situe autre part que dans le matériel : celle ou celui qui a découvert qu’il ne peut être que là où bat le cœur des hommes, celui qui est dedans, au plus profond de nous.

Celui-là seul peut nous amener la paix intérieure.

Merci une fois encore de m’avoir lu jusqu’au bout.

                                                                            Francis.