Editorial J112 Bonne année 2022

Chères amies, Chers amis,

Une année passe vite, très, trop.

Je vous souhaite que celle-ci soit en tout cas apaisante pour votre santé.

Tout compte fait, j’ai bien fait d’attendre quelques heures avant d’entamer cette page.

J’ai regardé, comme vous peut-être, l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon.

C’est d’elle vous le devinez, qu’il sera question dans ces lignes et peut-être aurez-vous pensé comme moi que la personnalité profonde de cette femme hors du commun, les qualités qui la caractérisaient sont bien proches de celles que nous souhaitons promouvoir ou même

éventuellement acquérir.

Si l’on veut bien faire abstraction du faste de la cérémonie et des divers superlatifs qu’il convenaient de déployer en cette circonstance et dont nos amis sont friands (ne les blâmons pas, nous aussi) quelque chose restait présent tout au long du parcours et des différents discours.

Ce quelque chose, c’est précisément les qualités laïques qui l’ont habitée depuis sa naissance.

Cette femme (j’ai envie de dire : cette amie) qu’elle soit américaine née dans un bled miséreux du Missouri ou française originaire de la charmante région périgourdine

 n’a aucune importance pour nous. Bien sûr, l’immense sympathie qui se dégageait du personnage nous charmait ; mais c’est dans les actes dont est parsemé son parcours que se trouve l’exemple. Elle était citoyenne du monde et même si la célébrité dont elle a joui durant une grande période de sa vie en a fait un personnage connu, elle devait bien peu se soucier du lieu de naissance ou des conditions dans lesquelles ses amis avaient vécu.

Toutes et tous les humains étaient ses amis au sens noble, sans distinction de couleurs ou de nationalité et avec toute l’affection qu’elle avait en elle et qu’elle a toujours voulu partager.

Voilà chère Amie, cher Ami, c’est ce que je voulais vous dire après avoir regardé ému et admiratif ce qui me semblait nous rapprocher

Merci de m’avoir lu.

Francis.