Le mot de Francis
8 janvier 2025
Voilà mes amies, voilà mes amis,
Il faudra bien, une fois encore, tenter de nous regarder en face, sans cultiver exagérément de sentiment de culpabilité, mais également, sans s’octroyer de concessions dont le but serait d’appliquer un cache sur la plaie plutôt que de tenter d’y remédier.
Quelque chose ne va pas ! Certains comportements de l’homme d’aujourd’hui (mais est-il si différent de celui d’hier) ne sont pas compatibles avec l’image qu’il se fait de lui-même et dont il se convainc de plus en plus.
Non seulement, son comportement est pareil à celui d’un prédateur sans aucune retenue, sans aucun respect pour les êtres vivants qui l’entourent, mais encore et pire peut-être, les certitudes qu’il acquiert le privent des qualités toutes simples qu’il aurait à mettre en œuvre pour s’entendre avec ses semblables.
Il y a toujours eu des guerres, me direz-vous.
Certes ! Mais, d’une part, cela prouve que l’espèce à laquelle il appartient n’est supérieure à aucune autre et d’autre part, jamais probablement dans son histoire, il ne s’était doté des outils propres à son anéantissement.
C’est fait. Il reste alors une seule petite chance : que des hommes de plus en plus nombreux et remplis de bonne volonté arrivent à faire tourner la roue et qu’ils provoquent ainsi une reprise de conscience et un retour à la dignité que nous revendiquons.
Le travail n’est pas près d’aboutir.
Travaillons donc toutes et tous ensemble en appliquant avec confiance les principes de la laïcité.
Merci de m’avoir lu. Francis.