L’éditorial de Francis

« L’éternité, c’est long, surtout vers la fin » nous disait Woody Allen en boutade… Mais c’était Woody Allen et nous avons bien ri. C’est parce que nous comprenions le bon mot :  Une éternité qui s’achève.

Et un infini qu’on mesure, qui a des limites… N’est-ce pas aussi cocasse ?

Je suis toujours surpris. Et je serais amusé de la même manière si les conséquences de cette vision des choses ne portaient pas en elles tous les malheurs du monde et conséquemment, du vivant (C’est mon humble avis, je le partage mais personne n’est bien sûr tenu de me suivre, c’est une proposition. Je ne prouverai rien, pas plus que les autres d’ailleurs. Je suis seulement un homme qui pense)

Depuis la nuit des temps, des hommes sont fascinés par l’infiniment grand comme d’autres par l’infiniment petit. D’un côté, les amas de planètes, d’étoiles, de trous noirs, de galaxies qui se fuient à des vitesses constamment accélérées… de l’autre, des morceaux (puisqu’on les casse) molécules, atomes, protons, quarks…de plus en plus petits, infiniment petits, infinitésimaux.

On le sait pourtant : ces petites bêtes là peuvent pourtant faire beaucoup de mal.  Si on se met à rassembler l’énergie que chacune d’elles peut dégager, on obtient vite un gros paquet d’énergie…   « Nucléaire »

Et c’est qu’il y en a beaucoup !

Bien sûr, ces pratiques démontrent des effets bénéfiques (On en voit les effets dans la médecine) Mais nous savons très bien que la découverte en cette matière passe souvent en premier par quelque « ministère des armées » Souvenons-nous des deux villes martyres au Japon et imaginons les nouveautés.

En ce qui concerne l’infiniment grand, attendons, restons humbles comme le sont d’ailleurs les plus grands noms de l’astrophysique.

Il est vrai que nous ne sommes nulle part et qu’un univers fini est peu probable et que infini, c’est comme éternité…

Le sujet de ma petite réflexion est de réfléchir à ce qui est à notre portée et de regarder, à titre personnel s’entend, ce que nous pourrions découvrir dans des domaines qui ne sont pas mesurables certes, mais en orientant résolument nos investigations vers le bonheur partagé entre tous les hommes… avec des outils dont nous disposons dès à présent… comme la fraternité, l’amitié, l’égalité ou tout au moins la compassion.

Merci à vous d’avoir eu la patience de m’écouter.

                                                       Francis Cornet.