Liégeoiseries à la Maison de la Laïcité de Sainte-Walburge.

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Oui, c’est comme je vous le dis, une fois de plus on a bien fait les choses ce jeudi 20 février en soirée.

Nosse bînamé Paul-Henri Thomsin, bien connu des liégeois pour son implication dans le langage wallon, a fait son one man show avec ses liégeoiseries.  Il aurait fallu voir comme les 107 joyeux planquèts présents dans la salle riaient et gigotaient sur leur chaise dès que Paul-Henri a pris la parole, avec de nombreux exemples, que si même nous parlons français, nous sommes inconsciemment influencés par le wallon bien de chez nous.

Petits exemples :

« Tiens Paul-Henri, tu peux goûter à ma gauf au suc, sais-tu, je n’ai pas encore été autour »

J’ai mis mon beau nouveau paletot »

« Faut ennuyer, j’ai bien trop mal à mes dents pour rester ainsi ».

Paul-Henri parvient à nous faire comprendre que dans notre quotidien nous ne parlons pas un français pointu, à la soixante-quinze comme aurait dit ma grand’mère Guerite, mais bien un bon langage d’amon nos ôtes, fait de mots empruntés au wallon, de mots français, sans oublier notre savoureux accent qui fait rire bon nombre d’étranger.

Lorsque l’on a le plaisir d’écouter un si brillant orateur, bougeant sans cesse, circulant entre les tables afin de recueillir auprès des spectateurs des demandes de traductions de certains mots et d’expression bien de chez nous, exercice réalisé de bonne grâce ; le temps passe vite.

Merci Paul-Henri pour cette agréable et brillante soirée.

« Maintenant, je m’en vais aller faire mes commissions, au boucher, au boulanger pour acheter ue gauf au suc et aller chercher ma gazette à l’aubette du coin ».

Quant à moi, cher Paul-Henri, je te donne in bone pougneyè di min avou ‘in franke clignète.

Bin vite on novê show.

 

Jean de la Marck.

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